Il existe des exigences que les acteurs de la collecte des données personnelles doivent obligatoirement respecter, c’est la mise en conformité avec le RGPD. Pour cela, il est strictement nécessaire de connaître les enjeux imposés par ce dernier et aussi les principes à respecter pour assurer la conformité avec celui-ci.
RGPD : qu’est-ce que c’est exactement ?
Le RGPD ou Règlement Général de la Protection des données est une règle européenne qui se concentre sur la manière dont une entreprise gère ses données, donc sur le traitement des données. Il est valable sur tous les pays de l’Union Européen ou ceux qui ont des clients ou activités cibles en Europe. Il est mis en place afin de protéger les données et de suivre la technologie rénovant. Ce règlement impose des conditions strictes dans le processus de traitement de données, de documentation, de consentement utilisateur et de transparence.
Les principes à respecter pour la mise en conformité avec le RGPD.
Pour une entreprise, il y a plusieurs principes à respecter impérativement afin de bien se conformer avec le RGPD. Pour cela, le premier principe, c’est le principe d’accountability dans lequel l’article 5-2 du RGPD affirme que la responsabilité concernant le respect des règles à suivre à propos du traitement de données personnelles revient totalement aux organismes. C’est-à-dire qu’ils sont obligés à s’enquêter sur la conformité du traitement des données et aussi capable de prouver cette conformité. Il est à retenir que c’est un processus très rapide. Par conséquent, les entreprises doivent être toujours vigilantes dans la réévaluation des mesures mises en place. Par ailleurs, ce règlement établit de nombreux principes à propos de la transparence, le respect du droit des personnes, la collecte des données nécessaires et la sécurisation des données.
Comment se mettre en conformité ?
Pour se mettre en conformité, plusieurs étapes doivent être respectées. Premièrement, les organismes doivent avoir un registre des activités de traitement de données contenant les différents traitements exécutés ainsi que ses types et ces traitants. Il contient aussi les conditions d’exécution du traitement, les types de données et la durée de ses conservations. Ce registre permet de faire un recensement du traitement de ces données. Deuxièmement, ils doivent trier les données tout en les minimisant, c’est-à-dire, collecter celles qui sont strictement utiles et importants. Troisièmement, ils doivent aussi faire respecter les droits des personnes concernées dont le droit d’accès, de rectification et le droit à la portabilité, c’est-à-dire que tout le monde a le droit de reprendre les données qu’ils ont données à un responsable de traitement. Dernièrement, les organismes doivent sécuriser ses données ce qui s’appuie sur le respect du principe de l’intégrité, de la disponibilité et de la confidentialité. Il est à retenir qu’à part ces étapes énumérer, le RGPD peuvent imposer des formations aux entreprises afin de les aviser aux mesures beaucoup plus assurant pour se mettre en conformité.